À la rencontre de la recherche : immersion estivale à l’ENS Paris-Saclay

Un programme dense et inspirant

Au cœur de cette semaine :
•    Le suivi individualisé assuré par 7 doctorantes et doctorants volontaires, issus de disciplines variées ;
•    Des conférences interactives sur les stéréotypes de genre, les sciences du patrimoine ;
•    La découverte de la Scène de recherche, lieu d’expérimentation entre arts et sciences ;
•    Le défi « Mon École d’été en 180 secondes », un exercice de synthèse, de prise de parole et de recul ;
•    Et trois interventions clés des vice-président(e)s de l’École :

• Philippe Maître, vice-président recherche, a présenté le rôle central de la recherche à l’ENS Paris-Saclay et la force de son réseau d’alumni ;
• Olivier Hubert, vice-président formation, a exposé la richesse des formations et les voies d’accès à l’École ;
• Anne Peyroche, vice-présidente stratégie et moyens, a partagé son parcours personnel et de précieux conseils sur la persévérance, les opportunités et les engagements de la recherche. Elle a également présenté les actions portées par l’École pour encourager la transmission des savoirs, dont l’École d’été est un exemple concret.

Avant même de découvrir les laboratoires, les lycéens ont été accueillis autour d’un petit-déjeuner scientifique, ponctué de citations choisies de chercheurs et chercheuses. Chacun s’est présenté avec sa propre citation scientifique, révélant déjà curiosité, sens critique et personnalité.

Tout au long de la semaine, les lycéennes et lycéens ont travaillé en petits groupes encadrés par une doctorante ou un doctorant volontaire. Chaque groupe a eu la chance de découvrir deux laboratoires différents en suivant deux doctorant(e)s aux parcours complémentaires. Une manière d’explorer la diversité des disciplines, des méthodes de recherche… et des personnalités qui font vivre la science au quotidien. Même les pauses café ont été vécues comme des temps forts : moments d’échange, de questionnement, et d’observation du quotidien des chercheurs et chercheuses — véritables parenthèses pédagogiques dans cette immersion.

Valérie Peris Delacroix, responsable de projet à l’ENS Paris-Saclay, revient sur une expérience aussi exigeante qu’enrichissante :

J’ai été ravie d’avoir été sollicitée pour porter cette École d’été, car je considère que c’est grâce à de telles expériences que l’ont peut susciter des vocations. C’est un projet passionnant, riche de sens et qui donne foi en la jeunesse. J’ai adoré être surprise par l’enthousiasme et le recul que ces lycéens et lycéennes ont pu acquérir en une semaine sur la recherche scientifique.

Restituer une semaine en 3 minutes : l’exercice des 180 secondes

Le vendredi matin, les élèves ont relevé un dernier défi : partager leur expérience de la semaine en 180 secondes chrono, à la manière du concours « Ma thèse en 180 secondes ». Chaque restitution individuelle débutait par leurs motivations initiales pour participer à cette école d’été, se poursuivait par un récit personnel de la semaine, illustré de moments marquants, avant de conclure sur les apports de l’École d’été dans leur projet d’étude.

Les présentations finales ont été riches, sensibles, souvent inspirantes. Quelques extraits :

Benjamin, en terminale au lycée franco-allemand de Buc (78) : « La recherche, c’est une aventure humaine. On vient d’horizons différents, mais on avance ensemble. Je veux garder avec moi les valeurs qu’elle m’a transmises : la curiosité, l’humilité et l’envie de partager. »

Mathilde, en première au même lycée : « Je ne pensais pas faire de la recherche… et finalement, j’en ai envie ! J’ai découvert un domaine passionnant, et ce que je retiens surtout, ce sont les échanges : les discussions d’été.»

Salomé, en première au lycée Lucien de Hirsch (Paris) : « Ce que j’ai aimé, c’est qu’en recherche, on peut étudier un sujet qu’on ne connaît pas encore. Peu importe son parcours : ce qui compte, c’est la passion. »

Hugo, en première au lycée Michelet (Nice) : « Je voulais déconstruire les idées reçues sur la recherche. J’ai appris, j’ai exploré… et je ressors avec encore plus de questions. Les chemins se sont élargis. »

Juliette, en première au lycée Lacordaire (Marseille) : « La science n’est pas une course, c’est une aventure vivante, passionnante, ouverte aux curieux. La recherche ne commence pas à l’université, elle commence par une question. Cette semaine a confirmé mon envie d’intégrer l’ENS Paris-Saclay. »

Gabriel, en première au lycée de la Vallée de Chevreuse (Gif-sur-Yvette) : « Je sais que je n’irai pas vers la recherche. Mais je suis heureux d’avoir compris pourquoi. »

Alexis, en seconde au lycée de Palaiseau :« Je veux devenir médecin-chercheur. Cette semaine m’a permis de découvrir que même un travail qu’on croyait inutile peut s’avérer précieux des années plus tard. »

Une fin de semaine sous le signe de la reconnaissance et du partage

Pour clore cette semaine riche en découvertes, les lycéens ont tenu à remercier leurs doctorants référents en leur remettant une carte souvenir personnalisée. Un geste simple, mais symbolique, saluant l’engagement et la disponibilité de ces jeunes chercheurs tout au long du projet.
Un nuage de mots, réalisé à partir des témoignages recueillis pendant la restitution finale, a également été dévoilé. Il laissait apparaître des termes forts : persévérance, curiosité, étonnement, échange, rencontres… Des mots qui traduisent à la fois l’intensité de l’expérience vécue et la vocation profonde de l’École : transmettre la science comme une aventure humaine.

Cette École d’été a été rendue possible grâce au soutien de la Fonds de donation Qube Research & Technologies, que nous remercions chaleureusement pour son engagement en faveur de la transmission des sciences auprès des jeunes et de la démocratisation de l’accès à la recherche.

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